Diane Grimonet


Photographe française, vit et travaille principalement à Paris.

D’abord photographe de théâtre et assistante de studio, à partir de 1989, elle collabore régulièrement avec le quotidien Libération et plus généralement avec la presse nationale. En 2019, elle intégre le comité éditorial de Polka Magazine.
Photographe humaniste, Diane Grimonet a la conviction que le partage de connaissances est un levier puissant dans la lutte contre les inégalités. Pour cela, elle intervient régulièrement dans les milieux scolaires ou associatifs, avec son travail photographique comme support et organise à travers des associations ou d’autres structures, des ateliers photo pour les personnes en difficulté.
Les archives photographiques de Diane Grimonet représentent 30 ans de travail. En 2016, en parallelle de ces travaux photographiques, elle commence un travail de mémoire basé sur ses nombreux reportages.

 En 2020, des photos de la série  “sans-papiers” rejoignent le Musée national de l'histoire de l'immigration.

 En 2022, Diane Grimonet a été lauréate de la première session de la commande photographique. Dans le cadre du plan gouvernemental de soutien à la filière presse, le ministère de la Culture a confié à la BNF (Bibliothèque Nationale de France) la mise en œuvre d'une grande commande photographique destinée aux photojournalistes.

Son oeuvre traduit la profonde proximité qu'elle entretient avec ses sujets qu'elle poursuit sur de longues périodes. Elle a réussi à pénétrer des mondes que la plupart d’entre nous ignorent ou choisit d’ignorer. Sincère dans son combat, elle l'est aussi dans sa fragilité. C'est ce qui fait sa force. Son travail aborde les notions de mémoire.

Inscrites dans une tradition d’engagement, à la fois humaine et esthétique, ses photographies développent des récits de vie tout en subtilité : sans démonstration, sans assertion, sans jugement. Cela se traduit par un choix attentif, précis, de thématiques et de problématiques sur lesquelles elle exerce un regard empathique, en s’attachant toujours à la dimension humaine et en recherchant la distance juste par rapport à ses sujets. Distance difficile à tenir, qui doit combiner pudeur et proximité, discrétion et mise en évidence des problèmes traités. Car il s’agit toujours de rendre lisible, voire évident, des situations complexes.

Le regard de Diane Grimonet semble toujours influencé par le théâtre  et une manière particulière de se placer sobrement devant les personnages, comme lorsqu'elle respectait le travail des metteurs en scène, les objets, la lumière, le décor, tout ce qui était là avant son arrivée, là, dans cet espace scénique, le lieu où les choses se passent.

Diane Grimonet réalise des nombreux travaux personnels qui ont obtenu de nombreuse distinctions : ( Exposition collective. « Hôtel Sans Etoile » Galerie Polka, Visa pour l’image, Festival International du Photojournalisme, ( « Paris, ville de lumière » , « 100 Photos pour Sans Droits » Nomination aux Visas d'Or Magazine (10 ans d'archives sur les Sans- Droits), Aux Portes de l’ Enfer, ( les Oubliés du Péripherique ). Exposition 7 Jours à Quai à la Fondation Hellénique, Cité Universitaire de Paris « réfugiés en Grèce, l 'Unesco, exposition Lumière pour les Précaires pour le printemps de la recherche sur la précarité énergétique , exposition « C'est ainsi que des enfants vivent dans le Val de Marne, présentée dans le cadre de l’Année Européenne de lutte contre l’exclusion et la pauvreté , projection au 6 ème Festival d'Angkor (Cambodge) sur le thème du logement et de l'immigration en France, Prix International de la Parole libre, Club de la presse de Provence. Marseille)…....